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4 choses à savoir sur la carotte sauvage : identification, bienfaits, comestibilité et recette

La Carotte Sauvage Aussi Bonne Pour Votre Peau Que Pour Votre Santé

Cœur Nature Beignets de CarottesSauvages Daucus Carota

Les plantes sauvages comestibles ont de tout temps été utilisées dans la cuisine, et elles regorgent de bienfaits pour la santé. Parmi elles, la carotte sauvage (daucus carota) est une plante à découvrir, souvent ignorée ou mal aimée, mais pourtant pleine de saveurs et de nutriments.

Sommaire :
  1. Comment reconnaître la carotte sauvage ?
  2. 4 propriétés pour la peau de la carotte sauvage
  3. La carotte sauvage est-elle comestible ?
  4. 4 propriétés médicinales de la carotte sauvage
  5. Recette à base de carotte sauvage

La carotte sauvage, de son nom botanique Daucus carota, est une plante herbacée de la famille des Apiacées.

Cette plante sauvage pousse en abondance dans les champs, les bords de route et les prairies à travers l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Asie. Elle est donc très présente en France.

Dans cet article, nous allons explorer les différentes facettes de la carotte sauvage, notamment comment l’identifier, ses bienfaits pour la santé et une recette à base de cette plante.

Comment Reconnaître La Carotte Sauvage (Daucus Carota) ?

Cette espèce ressemble beaucoup à la carotte commune du jardin, avec une racine pivotante et des feuilles vertes plumeuses. Elle peut atteindre jusqu’à un mètre de hauteur et a des fleurs blanches groupées en ombelles. Elle aime un sol sec, comme les sols des plaines, collines, les prairies les jachères et friches vivaces, talus et bords de chemins.

Il est important de noter que la carotte sauvage peut être facilement confondue avec certaines plantes mortelles comme la ciguë ou pouvant provoquer de graves brûlures comme la Berce du Caucase. Il est donc indispensable de la cueillir uniquement lorsque vous êtes certain/e de votre identification.

Pour reconnaître la carotte sauvage (daucus carota), vous pouvez vous fier à plusieurs critères :

  • Odeur : Prenez une feuille et froissez la ! La feuille doit sentir la carotte distinctement. La cigüe a une odeur qui ressemble à l’urine et ne sent pas bon.

 

  • Fleur : Les fleurs de la carotte sauvage sont regroupées en ombelles. Chaque ombelle peut contenir jusqu’à 30 fleurs. Les fleurs sont blanches ou crème, et ont souvent une petite tache pourpre, rougeâtre ou noire au centre.

 

  • Les feuilles et la tige ont toujours des petits poils. S’il n’y a pas de poils = danger !

 

  • Quand la fleur monte en graine, elle forme une sorte de petit nid, que les insectes adorent occuper.

 

En cas de doute, abstenez-vous et venez apprendre avec nous sur le terrain en Haute-Savoie (entre Annecy et Genève) à reconnaître la carotte sauvage sans vous tromper : Les ateliers proposés par Coeur Nature.

4 Propriétés Pour La Peau De La Carotte Sauvage

La carotte sauvage a des propriétés bénéfiques pour la peau, notamment grâce à ses antioxydants, ses vitamines et ses minéraux. Voici quelques-unes des propriétés de la carotte sauvage pour la peau :

Anti-âge : La carotte sauvage est riche en antioxydants, qui aident à protéger la peau contre les dommages causés par les radicaux libres, responsables du vieillissement prématuré de la peau. Les antioxydants présents dans la carotte sauvage aident également à stimuler la production de collagène, ce qui peut améliorer l’élasticité de la peau et réduire l’apparence des rides et des ridules.

Hydratante : La carotte sauvage est riche en eau et en vitamines, ce qui peut aider à hydrater la peau et à maintenir son élasticité. L’application topique de la carotte sauvage peut aider à réduire la sécheresse de la peau et à prévenir la déshydratation.

Éclaircissante : La carotte sauvage est riche en vitamine A, qui peut aider à éclaircir les taches sombres et à uniformiser le teint de la peau. L’application régulière de carotte sauvage sur la peau peut aider à réduire l’apparence des tâches brunes et à améliorer la texture de la peau.

Cicatrisante : La carotte sauvage contient des vitamines et des minéraux qui peuvent aider à favoriser la cicatrisation de la peau et à réduire l’apparence des cicatrices.

Il est important de noter que, si la carotte sauvage peut avoir des avantages pour la peau, elle peut également causer, de manière rare, des réactions allergiques chez certaines personnes.

Il est donc recommandé de faire un test cutané avant d’appliquer de la carotte sauvage sur votre peau, en appliquant une petite quantité dans le pli du coude et en surveillant la réaction. Si vous avez des préoccupations concernant votre peau, il est toujours recommandé de consulter un dermatologue.

Vous pouvez retrouver notre sérum visage peaux matures, à base de carotte sauvage et de géranium rosât dans la boutique : Sérum visage peaux matures.

La Carotte Sauvage Est-Elle Comestible ?

Vous vous demandez si la carotte sauvage se mange ?

Eh bien oui, la carotte sauvage est entièrement comestible !

Toutefois, sa racine doit être consommée avec modération et présente peu d’intérêt contrairement à la racine de la carotte cultivée qui est sucrée. La racine de la carotte sauvage doit être récoltée lorsqu’elle est jeune et tendre sinon elle devient fibreuse et difficile à manger.

Les fleurs de la carotte sauvage sont très bonnes à déguster en beignets, vous pourrez retrouver la recette de beignets de carotte sauvage plus bas dans cet article.

Les graines / fruits se consomment fraîches quand elles sont encore vertes, pour agrémenter un dessert par exemple. Elles ont un très bon goût particulièrement original.

4 Propriétés Médicinales De La Carotte Sauvage

La fleur de carotte sauvage possède de nombreuses vertus médicinales.

Tout d’abord, elle est riche en vitamines et en antioxydants, qui peuvent aider à prévenir les dommages causés par les radicaux libres dans le corps.

Elle est aussi réputée pour :

  • Ses propriétés diurétiques *, qui aident à éliminer les toxines et à améliorer la santé des reins
  • Ses propriétés antispasmodiques *, ce qui signifie qu’elle peut aider à soulager les crampes d’estomac et les douleurs menstruelles
  • Le traitement des infections de la vessie, les troubles digestifs et les problèmes respiratoires *
 

Les graines / fruits de carotte sauvage sont, quant à elles, riches en antioxydants, en fibres, en vitamines et en minéraux, ce qui en fait un excellent ajout à tout régime alimentaire sain. Elles ont des propriétés anti-inflammatoires et diurétiques.

Recette À Base De Carotte Sauvage

Voici une recette simple pour des beignets de carottes sauvages, une manière originale et délicieuse de découvrir cette plante.

Ingrédients :

👉 Environ 12 carottes sauvages avec une tige de 5 cm à 10cm (inutile d’arracher toute la plante et encore moins les racines)

👉 250 grammes de farine et l’équivalent d’un sachet de levure chimique

👉 3 œufs

👉 1 cuillère à soupe d’huile d’arachide ou de tournesol

👉 1 pincée de sel

👉 30 cl d’huile d’olive

👉 10 cl d’eau

Comment Faire Les Beignets De Carotte Sauvage :

👉 Dans un saladier ou un robot mélangez dans l’ordre la farine, les œufs, l’huile d’arachide ou de tournesol, la levure, le sel fin et l’eau. Mélangez bien entre chaque ingrédient.

👉 Faites chauffer l’huile d’olive à feu vif et, quand l’huile est bien chaude, trempez les fleurs de carottes sauvages dans la pâte à beignets en vous aidant de la tige.

👉 Une fois qu’elles sont imbibées de pâte, coupez la tige au dessus de la poêle pour que la fleur imbibée de pâte tombe dans la poêle.

👉 Retournez votre beignet de carotte au bout d’une ou deux minutes dès qu’il est doré et le faire cuire sur l’autre face.

Les beignets de carottes sauvages sont une excellente alternative aux beignets traditionnels. Cette recette est facile à préparer, ne prend pas beaucoup de temps, et elle est très saine.

Cuisiner les plantes sauvages peut sembler intimidant, mais c’est en fait assez simple. La plupart des plantes sauvages comestibles peuvent être cuisinées de la même manière que les légumes cultivés. Vous pouvez les ajouter à des soupes, des salades, des pâtes, des risottos ou les utiliser pour faire des beignets, comme dans cette recette.

 

ALORS LA CAROTTE SAUVAGE, VOUS EN PENSEZ QUOI ? DITES LE NOUS EN COMMENTAIRE 😉

Sources :

Propriétés diurétiques de la carotte sauvage : Grieve, M. (1971). A modern herbal : the medicinal, culinary, cosmetic and economic properties, cultivation and folk-lore of herbs, grasses, fungi, shrubs, & trees with all their modern scientific uses. New York: Dover Publications, p. 178.

Propriétés antispasmodiques de la carotte sauvage et utilisation pour soulager les crampes d’estomac et les douleurs menstruelles : Chevallier, A. (1996). The encyclopedia of medicinal plants. New York, NY: DK Publishing Inc., p. 116.

Traitement des infections de la vessie, des troubles digestifs et des problèmes respiratoires : Duke, J. A. (2000). Handbook of medicinal herbs. Boca Raton, FL: CRC Press, p. 146.

Il est important de noter que ces informations sont basées sur l’utilisation traditionnelle de la carotte sauvage dans la médecine populaire, et que ces remèdes naturels n’ont pas encore été validés par des études scientifiques. Si vous envisagez d’utiliser la carotte sauvage pour traiter un problème de santé, il est important de consulter un professionnel de la santé pour obtenir des conseils appropriés et sécuritaires.

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10 réponses

  1. J’aimerai savoir y a il des carrottes sauvage au Québec Canada ´´´´´gerardouellet71@gmail.com. Merci

    1. Bonjour, oui il y en a au Québec, c’est assez répandu. faites bien attention à bien l’identifier avant de cueillir. Belle journée. Elodie

  2. bonjour, comment peut on l’appliquer sur la peau autrement qu’en frottant la plante directement et profiter des bienfaits que vous présentez?

    1. Je relance votre question en demandant si on peu imaginer écraser la carotte sauvage avec une huile végétale pour la peau (callophyle ? ou amande douce) et l’appliquer en cataplasme comme un masque ? où trouver des recettes ? Merci

      1. Bonjour, il est préférable d’en faire un macérat huileux en la broyant juste avant de la mettre en macération, il y a la marche à suivre sur le blog ici : 3 méthodes pour faire un macérât huileux de plantes : les classiques et l’intermédiaire alcoolique. Je vous conseille dans l’idéal de choisir une huile stable, qui ne rancit pas et se trouve dans le pays dans lequel vous êtes pour limiter l’empreinte carbone.
        Si cela vous semble trop compliqué vous pouvez également acheter directement notre sérum visage à base de carotte sauvage ici : Sérum peau mature visage 30ml.
        Belle journée,
        Elodie – Cultivatrice de bien-être

    2. Bonjour, vous pouvez en faire un macérât huileux par intermédiaire alcoolique c’est la méthode qui fonctionne le mieux, il y a la marche à suivre sur le blog ici : 3 méthodes pour faire un macérât huileux de plantes : les classiques et l’intermédiaire alcoolique. Si cela vous semble trop compliqué vous pouvez également acheter directement notre sérum visage à base de carotte sauvage ici : Sérum peau mature visage 30ml. Belle journée, Elodie – Cultivatrice de bien-être

  3. Bonjour,
    Merci pour toutes ces infos complètes.
    Une question : est-il possible que la carotte sauvage ou commune (du jardin) s’hybride, se croise (je ne connais pas trop le terme scientifique) avec la cigüe, c’est à dire s’il est possible qu’une carotte (commune ou sauvage) ait la couleur et la forme d’une carotte mais avec les « toxines » de la ciguë ?
    Merci

    1. Merci pour votre question ! Rassurez-vous, il est impossible que la carotte sauvage ou cultivée (Daucus carota) s’hybride avec la ciguë (Conium maculatum). Bien qu’elles appartiennent toutes deux à la famille des Apiacées, elles sont d’espèces et de genres différents. Cela signifie qu’elles ne sont pas génétiquement compatibles pour se croiser. De plus, les toxines de la ciguë, comme la coniine, sont produites uniquement par cette plante et ne peuvent pas être transmises à d’autres espèces.

      Le véritable danger se situe dans la confusion visuelle, car les deux plantes peuvent se ressembler à l’état sauvage. Cependant, elles présentent des différences distinctives, notamment au niveau de l’odeur, des tiges et des racines, qui permettent de les identifier correctement.

  4. Bonjour,
    Merci de votre réponse 🙂
    Toutefois, il paraît que les croisements entre triticale et seigle sont fréquents.
    Ces 2 plantes appartiennent à la même famille (Poaceae), mais sont de 2 genres différents (Triticosecale pour le triticale et Secale pour le seigle), tout comme la carotte et la cigüe…
    Un peu complexe, votre avis ? Je fais fausse route ?
    Merci beaucoup
    Cordialement

    1. Bonjour,

      Merci pour votre retour et pour cette question très pertinente ! 😊 Et désolée pour le délai de réponse je n’avais pas été notifiée de votre question.

      Effectivement, le cas du triticale est intéressant : il s’agit bien d’un croisement entre le blé et le seigle, deux plantes de genres différents dans la famille des Poacées. Mais, ce croisement est un peu particulier, car il a été réalisé par intervention humaine avec des techniques spécifiques pour contourner certaines barrières naturelles d’hybridation. Blé et seigle partagent une compatibilité génétique assez rare au sein de cette famille, ce qui a permis ce croisement, même s’ils sont de genres différents (Mergoum & Gómez-Macpherson, 2004).

      Dans le cas de la carotte et de la ciguë, même s’ils appartiennent tous deux à la famille des Apiacées, leurs différences génétiques sont bien plus marquées. Les genres Daucus (carotte) et Conium (ciguë) sont beaucoup trop éloignés pour permettre une hybridation naturelle ou artificielle. Les Apiacées sont une famille très diversifiée génétiquement, ce qui crée des barrières naturelles plus strictes entre les espèces (Pimenov & Leonov, 1993).

      De plus, même si certaines Apiacées se ressemblent visuellement, elles restent isolées génétiquement, et les caractéristiques toxiques d’une plante, comme les toxines de la ciguë, ne peuvent pas « se transmettre » à une autre espèce par croisement. Les toxines de la ciguë, comme la coniine, sont spécifiques au genre Conium et ne se retrouvent pas dans d’autres genres de la même famille (Watt & Breyer-Brandwijk, 1962).

      En résumé, le cas du triticale reste une exception et ne s’applique pas aux Apiacées. Chez les carottes et ciguës, les différences génétiques sont trop importantes pour qu’un tel croisement soit possible, que ce soit naturellement ou avec intervention humaine.

      Merci encore pour votre question qui a permis d’explorer ce sujet en profondeur !

      Belle journée,
      Elodie

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